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Actualités

25 juin
2018

Une restauration remarquable pour une oeuvre exceptionnelle : le Christ en croix de Varenne-l'Arconce

Ayant subi de nombreuses dégradations (insectes, champignons, moisissures, fissures), depuis sa dernière restauration au XVIIIe siècle, le Christ en croix de Varenne-l'Arconce a été entièrement restauré en 2017. Protégé au titre des Monuments historiques, il est désormais présenté au public...mais attention !!! Pour l'admirer, RDV au musée du Hiéron, à Paray-le-Monial, où il a été déposé en attendant que les travaux intérieurs de l'église de Varenne-l'Arconce soient réalisés.

Une restauration remarquable pour une oeuvre exceptionnelle : le Christ en croix de Varenne-l'Arconce
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  • L'oeuvre avant sa restauration - © Mihran AMTABLIAN L'oeuvre avant sa restauration - © Mihran AMTABLIAN
  • L'oeuvre après restauration - © Mihran AMTABLIAN L'oeuvre après restauration - © Mihran AMTABLIAN
  • Détail de l'oeuvre (visage du Christ) - © Mihran AMTABLIAN Détail de l'oeuvre (visage du Christ) - © Mihran AMTABLIAN
  • Détail de l'oeuvre (périzonium) - © Mihran AMTABLIAN Détail de l'oeuvre (périzonium) - © Mihran AMTABLIAN
  • L'oeuvre avant sa restauration - © Mihran AMTABLIAN
  • L'oeuvre après restauration - © Mihran AMTABLIAN
  • Détail de l'oeuvre (visage du Christ) - © Mihran AMTABLIAN
  • Détail de l'oeuvre (périzonium) - © Mihran AMTABLIAN

L'un des plus anciens Christ de Bourgogne

Cette statue en bois de saule a d'abord subi des analyses au carbone 14, qui ont permis de déterminer sa datation. Jusqu'à aujourd'hui, l'oeuvre était datée du XIIIe siècle. Elle est finalement plus ancienne qu'on ne le pensait et a été réalisée à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle, à l'époque romane. C'est donc l'un des plus anciens Christ de Bourgogne !!!

L'oeuvre a connu plusieurs transformations au fil des siècles (repeints au XIIIe siècle, puis au XVIIIe siècle, ajout d'une couronne d'épines et d'une chevelure en cordes au XVIIIe siècle, etc.). Si certaines modifications ont du être conservées, telles que la fermeture des yeux (mi-clos à l'origine) ou la couleur de la carnation, la statue a retrouvé en grande partie son état roman, notamment sa polychromie d'origine (à 60 % conservée). Le périzonium (pagne) présente notamment un beau décor de chevrons rouges et bleus.