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Gravure représentant le château de La Motte-Saint-Jean, reproduite sur une carte postale du début du XXe siècle - © Archives départementales 71
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Plan cadastral de 1809 avec le château - © Archives départementales 71
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Plan cadastral de 1842. Le château, démoli en 1836, n'existe plus. -© Archives départementales 71
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Vue de la terrasse du château aujourd'hui, par photographie aérienne - © Geoportail
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Vue de la terrasse, côté sud, avec son garde corps - © PCB
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Vue de la salle voûtée sous la terrasse - © Jean-Marie Jal/CECAB
Construit sur une grande terrasse (53 x 82 m), formant au nord une demi-lune, ce château comportait un corps de logis central augmenté de deux grands pavillons, eux-mêmes flanqués de deux plus petits pavillons sur la façade nord. En 1757, le château est dit " très remarquable par sa beauté et sa situation " par le curé de la paroisse dans une notice adressée aux Etats Généraux de Bourgogne pour la réalisation d'une grande carte de la province (Archives départementales de Côte d'Or, C 3530-3531). Courtepée est admiratif de la terrasse " d'où l'on jouit d'une vue très variée ". Sous cette dernière, une grande salle voûtée creusée dans la roche servait de glacière ou d'orangerie selon les sources. Par mariage, le château devient la propriété des Cossé-Brissac au XVIIIe siècle. En 1792, le duc de Cossé-Brissac, ancien capitaine des Cent-Suisses, puis commandant en chef de la Garde constitutionnelle du Roi, qui assurait la protection du souverain, est arrêté à Orléans. Il est massacré par des manifestants à son arrivée à Versailles. Ses biens sont confisqués. Le château de la Motte-Saint-Jean est rasé en 1836. Seule subsiste aujourd'hui l'imposante terrasse avec la salle souterraine. Des fragments sculptés du château ont été remployés dans plusieurs constructions du village.