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Détail du plan cadastral de 1826. Deux des 4 tours d'angle du château sont encore existantes à cette date -© Archives départementales 71
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Plan d'ensemble du château, du parc et des dépendances : restitution réalisée par l'abbé Henri Mouterde en 1910. Une 5e tour est présente sur le plan du château, sans doute une tour abritant un escalier à vis. - © CECAB
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Panneau de l'ancienne galerie des rois, évoquée par Courtepée. Comme le reste des matériaux, ces panneaux peints ont été revendus et remployés comme lambris dans des maisons ou même comme plancher dans des dépendances agricoles - © J.-M. Jal
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© J.-M. Jal
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Vue de l'aile des dépendances abritant la ferme-auberge, avec l'ancien pigeonnier - © PCB
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Vue de l'ancienne écurie - © PCB
Au début du XVIIIe siècle, elle passe par mariage à Anne-Gilbert de la Queuille, marquis de Châteaugay. Celui-ci, comme ses descendants, délaisse le château qui commence à se détériorer. En 1795, pendant la Révolution française, il est vendu comme bien national. Le plan cadastral de 1826 montre que sa destruction est à cette date presque achevée. Il ne reste que deux tours circulaires et les communs.
Plusieurs descriptions nous permettent d'imaginer, plus ou moins aisément, ce que fut le château d'Amanzé. Celle de l'Abbé Courtépée, la plus détaillée, évoque un " château couvert d'ardoise, avec un petit arsenal où sont de vieilles armes, 400 escopettes ou fusils à mèche, quelques petites pièces de canon, une caisse d'airain grosse comme un tonneau, couverte de peau aux deux bouts, casques, cuirasses, etc. Vaste galerie ornée de tableaux des Romains, des Rois de France et des Princes de la maison de Bourbon. Parc confidentiel entouré de murs : grand jardin avec une belle orangerie, bien entretenue, et des vieux myrtes donnés par le duc d'Epernon. " (Tome IV, p. 254-255).